jeudi 16 août 2012

lundi 26 septembre, de Vizitsa ( Pélion ) à Itéa


Après une nuit un peu dérangée par des glougloutages de chasse d’eau intempestifs, je me réveille à 8h.
Je descends au café tenu par la propriétaire de la pension ( la maison juste à côté ) où la dame me sert un PDJ qui me plait un peu plus que les quelconques PDJ habituels mangés en Grèce, pour plusieurs raisons : ses tranches de pain ( pas trop épaisses, ça change ) légèrement brioché…sont grillées :o) Avec du beurre, et trempé dans mon habituel Nescafé au lait, je me régale, d’autant plus qu’elle me sert aussi un jus de poire fait maison  ( j’ai entendu la « centrifugeuse » ? ) d’un aspect peu engageant ( gros faux-col de mousse jaunâtre pas très net ! ) mais délicieux. Et inhabituel aussi, un œuf dur vient compléter ce PDJ qui me donne la pêche ! Tout ça dégusté en compagnie du chien de la maison et de chats que la dame essaie mollement de chasser de son café ;-)

Vizitsa, carte postale et vue de ma salle de bain identiques!

Un copieux PDJ

Les chats s'invitent dans la salle du PDJ ;-)







En me rhabillant le matin, j’ai découvert dans une poche de mon pantalon…la clé de la chambre de ma brave dame de la pension d’Agios Ioannis, que j’avais gardée sur moi en me disant qu’elle me servirait à me rappeler de l’échanger contre ma CNI, laissée en dépôt ( je dirais que la moitié du tps, dans mes logements, ils l’ont gardée pour me la rendre le matin au paiement, l’autre moitié ils ont noté mes coordonnées et me l’ont rendue rapidement ), pour être sûre de ne pas l’oublier.
Hélas, comme la dame, professionnelle, me l’a rendue d’elle-même quand je chargeais mes bagages sur la moto, je n’ai plus pensé à lui rendre la clé après avoir fini mon chargement :-/
Donc il faut que je trouve une Poste pour lui renvoyer ! Ah, ça tombe bien, je me rappelle en avoir vu une à Miliès, toute petite, dont un des murs contournait un arbre vénérable pour ne pas avoir à l’abattre ! Je me gare près de la plateia et profite que je vois un chien errer pour lui donner les restes de mon friand de la veille, dont il se délecte.
Hélas, la petite Poste est fermée et n’ouvre que dans une heure, donc il faudra que j’en trouve une autre ailleurs, plus tard.
Je recommence mon RB en repassant à Vizitsa puis en continuant cette petite route qui traverse encore qq villages de montagne ( moins beaux mais avec qd mm encore de beaux exemples de belles maisons, qui occasionnent encore qq arrêts-photo ! ) avant de rejoindre la mer.
Arrivant dans une assez grande ville, Agria, je décide d’utiliser le GPS pour trouver la Poste. Ca marche, à ceci près que la rue est normalement piétonne, mais comme je vois des mobs s’y engager, par fainéantise, je fais pareil et ça n’a l’air de choquer personne ;-) Je me gare donc juste devant la Poste où, après une queue de qq mn, je tente de faire comprendre au guichetier, qui parle très peu anglais, mon problème de clé à renvoyer. Il finit par comprendre,  grommèle quand je lui demande de rédiger l’adresse ( car j’ai la carte de visite de la pension ( une chance que j’en ai prise une ! ), mais elle est en grec et je ne saurais pas la recopier en étant sûre de ne pas écrire n’importe quoi ;-) ) mais le fait qd mm, grommelant encore quand il devra chercher le code postal qui n’est pas indiqué sur la carte visite ! Au final, je n’en aurai que pour à peine plus d’un evro, ouf, bêtise réparée à pas trop cher ;-)
En repartant, je passe devant un supermarché où je décide de m’arrêter pour prendre qq chose pour un pique-nique, malgré les nuages noirs très menaçants au loin. Je suis absolument désespérée par leur rayon de charcuterie à la coupe : il y a des tas de variétés, certes, mais toutes sous la même forme industrielle : des sortes de « pains » emballés de plastique très décorés ( de la forme d’un gros paquet de pain de mie tranché, très pratique à ranger dans la vitrine, c’est sûr ;-/ ) ). Pas un seul vrai jambon qui pendouille, pas un saucisson, que de l’emballé-clinquant que l’on coupe à la demande.
Très triste, je me rabats sur le rayon… « emballé » pour acheter des tranches de lard fumé sous vide, quand même un peu plus engageantes que la charcut’ pré-formée carrée !  Avec un litre de lait frais, et hop, je repars !


La gare d'Agria

Les charcuteries "carrées" ( emballées sur les étagères, et déshabillées en vitrine )

Plaque anti-radars!















Après un bel orage et des bouchons pour cause de travaux dans Volos, je continue à tracer, Néa Anchialos ( sans intérêt, je suis contente de ne pas y avoir fait étape à mon arrivée dans le Pélion, surtout comparée à la quasi inaccessible mais néanmoins adorable Makrinitsa ! )
Ensuite je prends un peu d’autoroute, mon GPS m’en fait sortir quand il y a des péages, ce qui fait que je fais une pause café dans le sympathique village de Pelasgia et qu’ensuite je prends une route panoramique, serpentant dans des collines pleines d’oliviers, et donnant sur la mer Egée ( d’après mon GPS ! ). Hélas, la côte est à contre-jour  donc pas de belles photos :-/  Retour le long de la mer où je fais qq photos du petit port de Stylida. Un petit bout d’autoroute pour contourner Lamia, je passe des champs de coton, et là, je quitte la plaine pour attaquer la montagne qui va vers Gravia, mon but théorique de la journée…alors que je n’y arrive qu’à 15h ! Ben heureusement, car c’est en fait un petit patelin sans aucun intérêt ni logement, donc j’y bois un café et je décide de continuer vers Amfissa, où, là, je vais forcément trouver qq chose car c’est une « grande ville ».

Pelasgia



Pelasgia
















En effet, en arrivant dans la rue principale, mon œil est attiré par un magnifique café branché, moderne, design, tout neuf, le Webnet Café ! Comme il est encore tôt, je me dis que je vais aller y boire un coup en pianotant sur mon P’tit Blanc. Hélas, après plein d’infructueux essais, il se trouve que je n’arrive pas à me connecter au WiFi, donc je dois me rabattre misérablement sur les PC du fond de la salle, occupés pour la plupart par des pré-ados jouant en-ligne !
J'envoie de là à ma tribu un mail en « qwerty » un peu désespéré ;-) puis je me mets à la recherche d’un logement, tjs sur internet.

Webnet Café d'Amfissa

Webnet Café d'Amfissa

Webnet Café d'Amfissa















  Il y a deux hôtels « répertoriés » à Amfissa, et ni l’un ni l’autre me branchant, je regarde ma carte routière et je décide de changer mes plans : je vais aller sur la côte, à Itéa, où j’aurai sans doute nettement plus de choix de logements. Je pars d’Amfissa à 17h30, ce qui est un peu tard pour moi, qui suis déjà généralement installée dans mon hôtel à cette heure-là !
Arrivée vers 18h après qq essais infructueux à Kippa, la « banlieue », je vois un grand immeuble, Hotel  Kalafati, 3 étoiles 

http://www.hotelkalafati.gr/en/index.html

 qui a l’air d’être d’un bon niveau. Je rentre, demande avant tout s’ils ont le WiFi. Bien sûr, me répond le réceptionniste. Echaudée par mon aventure au super branché webcafé d’Amfissa, je lui demande si je peux essayer si ça marche avant de me décider pour la chambre. Pas de problème ! Ca marche super, je demande le prix de la chambre, il me dit « pour vous, je peux vous la faire au prix de 40€ sans le PDJ, 45€ avec. Vu le standing de l’hôtel, c’est très raisonnable, donc je signe en ayant confirmation que j’aurai bien une chambre avec vue sur mer :o) Je m’installe, envoie un petit mail de rassurage ;-) à ma tribu et décide d’aller me baigner, autant profiter de la mer qui n’était pas prévue au programme aujourd’hui !
L’hôtel est vraiment bien situé pour ça : je suis à environ 100m de la plage, avec juste la petite place tranquille ( cul-de-sac ) devant l’hôtel à traverser pour y être :o) En plus, juste à côté de la plage de galets, il y a une pelouse, bien plus confortable pour y installer ma serviette de l’hôtel ! Bonne baignade dans une eau bien douce, au presque coucher de soleil ;-) Je rentre, je demande conseil au sympathique réceptionniste pour un restau, il m’en indique un à deux pas, impeccable, je suis seule dans le resto en ce début de saison « morte »  mais je ne m’inquiète pas, j’ai confiance dans le choix du gars et en effet, je me régale d’une excellente entrecôte au poivre, servie certes avec les habituelles frites mais aussi, ouf, avec un petit dôme de riz qui se marie très bien avec la sauce au poivre ! Encore un peu sur ma faim, je décide de prendre en dessert… un fromage « Metsovone » ( donc comme celui que j’avais pris à Metsovo ! ) grillé au four. Un peu moins bon que dans la ville d’origine ( un peu dur ) mais pas mal quand même :o)
Je rentre at home, profite un max de ma connexion WiFi  jusqu’à des heures indûes et m’endors dans mon confortable lit ( bien que pas très large, puisque ce sont des lits jumeaux )

Arrivée à Itéa

Ma chambre à l'hôtel  Kalafati


Vue depuis mon balcon

Et de l'autre côté...

hôtel  Kalafati



Baignade au coucher du soleil :-)


Resto à Itéa

Oscar prend ses aises!

Et voilà la fin de ma journée du 26 septembre !

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